Corn island (La terre éphémère): mardi 19 avril

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Un vieux paysan s’installe sur une île au milieu de la rivière Inguri qui marque la frontière entre Géorgie et Abkhasie. Il est accompagné de sa petite-fille de 16 ans. Ensemble, ils vont semer, puis récolter le maïs. Le vieil homme est peu disert, la jeune fille découvre la beauté, mais aussi la dureté de la nature.

Une sublime allégorie de la vie, filmée avec une extrême simplicité qui souligne l’âpreté de la nature et sa beauté. Une extraordinaire étude psychologique aussi: peu de mots sont échangés entre les deux personnages. Mais le lien intense qu’ont les deux protagonistes avec la nature qui les entoure sera troublé par les visites impromptues des gardes frontières des deux bords.

 

Le film du Géorgien George Ovashvili fait travailler l’imagination du spectateur tandis que l’image suggère avec la plus grande économie les âges de la vie, les tensions politiques ou sexuelles, la nature qui donne et qui reprend.

«Corn Island»a gagné le Crystal Globe, grand Prix du 49e festival international de Karlovy Vary en Tchéquie ainsi que le Prix du jury œcuménique.

L’analyse de Norbert Creutz dans le Temps

 

 

 

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